Macron aurait changé? Mon œil!


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acron l’a dit la main sur le cœur, il a changé et ne va plus faire de déclarations à l’emporte pièce, de celles qui d’après lui ont pu choquer les français.

Il a donc reçu quelques journalistes pour une petite discussion à bâtons rompus (non il n’y avait pas de flics…) et a quand même fait quelques sorties dont il a le secret. Je vous résume donc ce que j’ai pu lire ici et là avec quelques commentaires perso quand cela m’inspire.

 

- 1     Selon lui, c’est la faute aux médias, « leur naïveté » face à une manipulation avec le concours d’une puissance étrangère. » Et voila : on sait enfin le pourquoi de ces évènements : une intervention en sous-main de Poutine aidé en cela par Russia today et Sputnik. Encore plus fort que les Usa de Trump !

 

- 2     « Drouet, c'est un produit médiatique, un produit des réseaux sociaux ». Et de reprocher aux médias un manque d’analyse et d’objectivité à propos de « L'envers du décor de cette crise [qui] a été très peu montré ». Mais de qui et de quoi se moque-t-il donc ?  Quel envers du décor ?  C’est vrai, les médias n’ont montré que la version que le pouvoir voulait voir diffuser ! Et quand il précise sa pensée, c’est pour nous dire qu’il aurait fallu s’employer à la déconstruction de ce qu'est le mouvement, de ses influences, « la déconstruction de ses influences extérieures ». Et oui, l’information orientée, ça ne suffisait donc pas. Il aurait fallu dénoncer des collusions, des manipulations et « déconstruire ». Là, j’aurais aimé être journaliste et lui demander ce qu’il entendait par ce mot. Il peut être lourd de signification dans sa pauvre tête. En tous cas, la diffusion du discours officiel n’était visiblement pas suffisante et à son goût. Il aurait fallu beaucoup discréditer, dénaturer, délégitimer, et là on en revient à la phrase de départ concernant Drouet. Ce « rien » issu d’un mouvement de « riens » qui n’aurait jamais du émerger sans les réseaux sociaux et la complicité des médias. Il est clair que Macron aurait voulu voir ce mouvement réduit à une simple pagaille soutenue et inspirée par une puissance étrangère d’où émergeaient quelques personnalités sans importance ni légitimité. On voit bien qu’en effet le discours s’adoucit ! Mais le mépris social lui, est visiblement toujours de mise !

 

- 3     La presse :

 

Il développe ensuite sa vision de la presse. Il regrette que « Les quotidiens, quels qu'ils soient, ne [fassent] plus l'actualité. »Mauvaise tournure de phrase, approximation ou aveu. Les quotidiens devraient donc « faire » l’actualité.  Toujours bon à savoir. Et quand il rajoute « que l'une des fonctions qu'ont les journalistes […] est justement de hiérarchiser ce qui, dans l'information, est accessoire et ce qui est important » on a une bien curieuse description de sa conception du journalisme. Expliquer au bon peuple ce qu’il doit retenir du monde et doit en penser !

 

- 4     Le mouvement des gilets jaunes :

 

 Là, on sombre dans une sorte de paranoïa absurde indigne d’un chef d’état ! «  Dans l'affaire Benalla comme pour les Gilets jaunes, la fachosphère, la gauchosphère, la russosphère représentent 90 % des mouvements sur Internet. […] Ce mouvement est fabriqué par des groupes qui manipulent, et deux jours après, ça devient un sujet dans la presse quotidienne nationale et dans les hebdos. » N’en jetez plus, ce n’est plus du complotisme, c’est du délire total ! Je serais curieux de savoir combien d’utilisateurs des dits réseaux se reconnaissent dans la caricature macronienne.

 

- 5 A propos de Christophe Dettinger :

 

«  Il ne faut pas se tromper. On est d'une naïveté extraordinaire. [...] Le boxeur, la vidéo qu'il fait avant de se rendre, il a été briefé par un avocat d'extrême gauche. Ça se voit ! Le type, il n'a pas les mots d'un Gitan. Il n'a pas les mots d'un boxeur gitan. » Mais quel délire et surtout quel mépris. Pour quelqu’un qui devait y faire attention, c’est raté ! Il parle bien, ce ne peut être un gitan. Le gitan comme l’ouvrier et le gueux ne savent pas s’exprimer correctement, c’est bien connu. S’ils le font, ils sont forcément téléguidés. Peut-on être plus odieux et méprisant ? Justement ce que les gilets jaunes lui reprochaient en premier !

 

- 6     Toutes les paroles n’ont pas la même valeur.

 

La question qu’on devrait se poser d’après lui : « D'où tu parles ? Quelle est ta légitimité ? » « Celui qui est maire, celui qui est député, celui qui est ministre a une légitimité ou une responsabilité. Le citoyen lambda n'a pas la même. Il ne représente que lui-même. » Que voulez-vous, on n’est rien, on doit le rester. La légitimité de la parole est une notion bien floue. Légitimité issue seulement du suffrage universel ? Due à l’histoire personnelle, à l’éducation, à la culture, au vécu, au métier, aux antécédents, je crains que Macron n’ait sous le coude d’autres critères moins avouables, plus flous, plus prétentieux, plus limitatifs, plus diviseurs !

 

- 7 Sa vision de l’information :

 

Son constat : « Quand vous écoutez les gens, qu'est-ce qu'ils disent ? Ils veulent couper la tête du président. Ils disent que les députés sont tous des salopards. Ils décident que n'importe qui qui décide est illégitime  […]  Ils ne veulent même plus que quelqu'un décide en leur sein. Et ils disent que les journalistes mentent. Et ils croient leur boucle mail ou leurs copains sur facebook dans une espèce de système où chacun représente lui-même. C'est la dissolution d'une démocratie si on les suit. Par des mécanismes que j'ai expliqués, ils arrivent à se diffuser partout. Pour des gens qui sont faibles, ou fragiles, ou en colère, cela a une espèce de résonance. Et donc la question, c'est comment on le déconstruit. Comment on rebâtit des tiers de confiance. Il y a un vrai travail sur ce qu'est la presse, sur ce qu'est la fonction politique, sur ce que sont les syndicats, les partis politiques. Il doit y avoir une capacité à rehiérarchiser les paroles. Ça, c'est fondamental. Parce que, sinon, le complotisme nourrit l'autoritarisme. »

 

Et voila le souci de ce président. Briser la diffusion de l’information sur les réseaux, isoler les manifestants, discréditer leurs revendications comme les solutions qu’ils proposent. Je crois que ces propos sont à lire avec la plus extrême attention. Le débat national qui s’est engagé est bien destiné à noyer le mouvement sous le discours macronien officiel, remettre les médias en scène et ne favoriser que la parole officielle et autorisée du monarque tout puissant.

Tous les propos ci-avant apportent une inquiétante lumière sur les rapports que Macron entend instaurer entre pouvoir et information et la conception de ce qu’est le peuple et de l’expression qu’on peut lui tolérer. Gardons bien cela en tête.

 

L'article sans mes commentaires ...  ICI

 


 

 

Mise à jour: 01/02/2019 à 19 h 53

Macron : les autres c’est l’enfer !

Ce type est décidément merveilleux !

Deux comptes rendus, sur Paris-Match et Le Point, de l’audience que Son Auguste Jupitude a daigné concéder à une poignée de journalistes révèlent un paranoïaque complètement en roue libre, un complotiste sans filtre voyant des Russes cachés à peu près partout, incapable de s’interroger réellement sur quoi que ce soit, de relier causes et effets autrement que selon des postulats éculés, incapable de l’ombre d’une analyse de la situation, juste mû par sa seule obsession de mouler la réalité dans ses présupposés faillis et puérils.

« C’est de la faute des autres ».

 

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Mise à jour: 02/02/2019 à 8 h 53

 

Un texte de Didier Maïsto

 

LETTRE A EMMANUEL MACRON,
QUI A PERCÉ LE MYSTÈRE DES GILETS JAUNES

 

Monsieur le Président,

 

Comme votre prédécesseur, vous vous êtes confié "en off" à des journalistes. Et je le confesse, vous êtes très fort : vous avez tout compris. Vous avez percé à jour le mystère des Gilets jaunes, en même temps que celui de Monsieur Benalla.

Oui, c'est bien vrai, "40 000 à 50 000 ultra-violents veulent abattre les institutions". D'ailleurs ils s'arrachent les mains et se crèvent les yeux, tellement ils sont enragés.

Mais ils ne le font pas tout seuls : ils sont conseillés par Poutine en personne. Tous les soirs, ils se donnent rendez-vous sur les ronds-points ou dans les troquets et Vladimir se déguise en policier, histoire de passer incognito.

Ils boivent de la Vodka, refont le monde et abusent les médias français, que vous qualifiez de "naïfs" (et vous avez bien raison).

Puis, aux alentours d'après minuit, "les extrêmes" les rejoignent : gauchosphère, fachosphère, ploucosphère, ceuxquisontrienosphère, séditiosphère, hainosphère, ils sont tous là, il y a même la mamma. Qui leur cuisine des pâtes à l'ail.

Ensuite, ils tweetent frénétiquement et partagent des histoires à dormir debout sur Facebook. Et, une fois encore, vous avez visé juste : 90% des mouvements sur Internet, ce sont eux ! Parce que, avec les algorithmes, ils se multiplient. Des nouilles la guerre vient de commencer.

Deux jours plus tard, la presse, qui n'y voit goutte, en fait un sujet. Qu'est-ce qu'elle est bête, la presse française ! "Les structures autoritaires nous regardent en se marrant". Elle n'a rien vu ! Elle n'a rien vu ! Elle n'a rien vu !

Et Drouet ? Drouet ?! Non mais allo quoi. Eh ! Oh ! Les journalistes ! Réveillez-vous ! Drouet "c'est un produit médiatique, un produit des réseaux sociaux". Pfff. Faut tout leur dire, à ces abrutis.

Un passage est cependant plus obscur : "la déconstruction de ce qu'est le mouvement, de ses influences, la déconstruction de ses influences extérieures"... Je vois bien l'idée mais honnêtement je n'ai pas tout saisi. Pas assez intelligent, pas assez subtil, je le concède. Comme le disait Gide, "il y a les subtils et les mollusques". Et moi je me sens tout mou, si mou. Je dois appartenir à la seconde catégorie c'est sûr, merci de ne pas m'en tenir rigueur, si j'ose dire.

Sur Dettinger en revanche, vous faites un strike. C'est vrai, je connais très bien l'avocat d'extrême gauche qui l'a briefé. Dettinger ne parle pas comme un gitan. Jamais de la vie ! Allez, y'a un truc, je vous le donne : il est ventriloque. Chuuut. N'allez pas le répéter à Garcimore -en plus il est mort.

"Il faut hiérarchiser les paroles". Surtout avec les ventriloques, les illétrés et les bègues. Pa parce que si sinon on com comprend pluuus rien. L'horizontalité a ses limites. C'est ce qui la différencie de la verticalité. Et si on les confond, on prend l'abscisse pour l'ordonnée et l'hôpital pour la charité.

"Le citoyen lambda ne représente que lui-même". Normal me direz-vous, il n'est que la cinquième roue du carrosse et la onzième lettre de l'alphabet grec. Kappa le précède et mu le suit, mais tout cela ne fait pas foule : dis-moi qui tu suis, je te dirai qui je hais, chantait quelqu'un. Encore le parti de l'étranger, Syriza sans doute.

Vous n'avez pas reçu le chef des Gilets jaunes et vous avez été clairvoyant. Comme vous le notez vous-même : "il n'y en a pas". Ouarf ouarf. Et quand vous parlez, vous ne parlez "qu'aux citoyens", pas aux Gilets jaunes. Hi hi. Et cela vous honore, nore nore. Si en plus on doit faire attention aux couleurs, on se retrouve vite dans une dérive communautaire. Et puis quoi encore ? Le péril jaune ça suffit ! Mais... je m'emporte, pardonnez ma familiarité familière... les onomatopées c'est mon péché mignon. Gnon gnon.

Il faut favoriser "des tiers de confiance dans notre démocratie" et vous allez nous désigner ces tiers. Vivement dimanche ! Parce que tous ces types qui prétendent que "les députés sont des salopards", tous ces fascistes qui osent affirmer que "les journalistes mentent", tous ces factieux qui veulent vous couper la tête, ça va bien cinq minutes hein. C'est pas rigolo. Du tout. Et comment ferez-vous après, sans tête, pour nous guider ? N'importe quoi. Et d'ailleurs chef vient du latin caput, qui signifie tête. On peut pas faire sans, on peut pas.

"Le complotisme nourrit l'autoritarisme". Et ça c'est une certitude certaine. Tous ces cons de plotistes, si ça continue faudra que ça cesse. Re-hiérachisons les paroles. La presse c'est la presse. La fonction politique c'est la fonction politique. Les syndicats sont les syndicats. Les partis politiques sont les partis politiques. Et les gens qui ne sont rien sont les gens qui ne sont rien. C'est définitif, inéluctable, indubitable, et il faut sans cesse le rappeler. Parce que les gens oublient leurs clés et perdent leur passeport. Alors.

Quant à Monsieur Benalla, j'ai eu l'information. Tout est faux. Les enregistrements et tout le toutim ! Parce qu'il n'y a pas que des ventriloques et des bègues voyez-vous, il y a aussi des médiums par incorporation, qui eux sont généralement originaires du Vénézuéla oriental -et parfois d'Italie septentrionale, mais c'est plus rare. Ils squattent des esprits désincarnés, non attachés à des corps, et ils s'expriment dans des corps bien vivants, les vicieux. Il est donc très important d’avoir un témoin sur place pour prendre des notes et confirmer ce qui s’est passé pendant la séance.

Monsieur le Président, je le confesse : vous êtes très fort. Merci pour ces quelques confidences. Plus rien ne sera jamais comme avant. Merci, merci, merci. Parce que, quand on lit ce qu'on lit et qu'on entend ce qu'on entend, on est bien content de penser ce qu'on pense.

Dites seulement une parole. Et je serai gué guéri.

 


 

 

Mise à jour: 02/02/2019 à 15 h 29

 

Frédéric Lordon:

 

Le complotiste de l’Élysée:

 

xn peut tenir pour l’un des symptômes les plus caractéristiques des crises organiques l’emballement des événements, et la survenue à haute fréquence de faits ou de déclarations parfaitement renversants. En moins de 24 heures, nous aurons eu les enregistrements Benalla, aussitôt enchaînés avec une rafale de propos à demi-« off » signés Macron, et la mesure du dérèglement général est donnée à ceci que, dans la compétition des deux, c’est Benalla qui fait figure de gnome. En fait, on n’arrive plus à suivre.

 

Lire aussi Mathias Reymond, « Ils l’ont tant aimé », Le Monde diplomatique, février 2019.

 

Il le faut pourtant, car tout est magnifique. Macron en « off », c’est chatoyant. C’est qu’il est l’époque en personne, son plus haut point de réalisation : managérial, ignorant de tout ce qui n’est pas sa classe, le racisme social jusque dans la moelle des os, le mépris en toute innocence, et surtout l’absence complète de limite, de censure, de reprise de soi. C’est une compulsion venue de trop loin : dans l’instant même où il annonce sa propre réforme et jure de faire désormais « très attention » à ses « petites phrases », il se scandalise que le premier « Jojo avec un gilet jaune » ait « le même statut qu’un ministre ou un député » — « les petites phrases, j’arrête quand je veux », d’ailleurs « je commence demain ». Et c’est cet individu dont les « analystes » des grands médias se demandent « dans quelle mesure il tiendra compte des résultats du grand débat »… Mais peu importe, c’est tellement beau qu’on en reste émerveillé. Même une fiction à petit budget n’oserait pas se donner un personnage aussi énorme, aussi « cogné » — mais c’est sans doute le propre de cette époque que la fiction, même débridée, peine à se tenir au niveau de la réalité.

 

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Mise à jour: 03/02/2019  09 h 19

 

les-crises.fr

 

Les stupéfiantes confidences de Macron aux journalistes

 

Macron : « Éric Drouet est un produit médiatique ».

Source : Le Point, Emmanuel Berretta, 02-02-2019
Le président de la République appelle les médias à se ressaisir et décortique l’influence des activistes et des Russes sur la frange radicale des Gilets jaunes.

Par Emmanuel Berretta

Douze semaines après l’embrasement du mouvement des Gilets jaunes, le président de la République pointe la responsabilité des médias, leur « naïveté » face à ce qu’il considère comme une manipulation des extrêmes, avec le concours d’une puissance étrangère. La Russie de Poutine, à travers Russia Today ou Sputnik, affleure dans son discours. Bien entendu, le président de la République fait la part des choses entre les revendications légitimes de la France des ronds-points sur le pouvoir d’achat (et à laquelle il a consenti dix milliards d’euros) et les « 40 000 à 50 000 ultras violents qui veulent abattre les institutions ». Emmanuel Macron a refusé d’accréditer Russia Today à l’Élysée, considérant comme dangereux cet organe de propagande.

« Drouet, c’est un produit médiatique, un produit des réseaux sociaux, observe-t-il en dénonçant l’abdication des médias traditionnels à faire leur travail de hiérarchisation et d’analyse. « L’envers du décor de cette crise a été très peu montré », souligne-t-il. Or, à ses yeux, « les différentes strates de Gilets jaunes, la déconstruction de ce qu’est le mouvement, de ses influences, la déconstruction de ses influences extérieures, ça, on l’a très peu entendu. Il y a eu une forme aussi de légitimation accélérée de ce qu’a été ce mouvement qui est un problème. »

 

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Mise à jour: 03/02/2019  10 h 49 

 

Jacques Sapir

 

Pour l’honneur de Christophe Dettinger et sur le déshonneur d’Emmanuel Macron, président de la République.

 

Nous vivons une période sombre. Il y a dans certains propos officiels, dans certains discours, comme des remontées d’égouts, nauséabondes et pleines de miasmes. Emmanuel Macron, Président de la république s’est livré à l’exercice du « off », c’est à dire une discussion à battons rompus, avec les journalistes, soi-disant pour casser son image d’homme distant et peu enclin à se livrer à la presse. Plusieurs magazines, dont le Point[1], en ont rendu compte.
Un complotisme de caniveau
Il est clair qu’Emmanuel Macron nage, ou l’on peut aussi dire coule, en plein délire complotiste. Incapable de se remettre en cause, et de remettre en cause sa politique, il accuse l’étranger, et la Russie en particulier, de téléguider le mouvement des Gilets Jaunes. Ce serait risible si cela n’en devenait inquiétant. Le Président est en pleine « bunkerisation », un terme qui fut inventé lors des dernières années de la vie de Franco, en Espagne. Voir un homme, encore jeune, sombrer ainsi en dit beaucoup sur sa déchéance. Car Emmanuel Macron n’a pas de mémoire ni, à l’évidence, de sens commun. Si nous devions le suivre dans ses errements, alors il nous faudrait considérer que le Luxembourg était responsable des événements de 1968. En effet, RTL, à l’époque avec un statut particulier de « radio périphérique » puisque son émetteur n’était pas en France, rendait compte avec une certaine sincérité des manifestations. Elle y gagna le sobriquet temporaire de « Radio émeute »[2]. Face à l'ORTF, qui était verrouillé par le pouvoir gaulliste, RTL a montré sa force grâce au professionnalisme, mais aussi au courage physique, de ses journalistes. A son écoute, la France a suivi, le jour et surtout la nuit, le cours des événements. Ce que nous dit le rôle pris par RT (Russia Today) et Sputnik, c’est bien le retour à une information cadenassée, mais cette fois indirectement et l’on n’insistera jamais assez sur le rôle des oligarques des médias et la consanguinité d’Emmanuel Macron avec eux, par le pouvoir. Alors, il ne faut s’étonner si des médias qui ne sont pas aux ordres de ce pouvoir acquièrent une nouvelle popularité !

 

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Mise à jour: 04/02/2019  12 h 24

 

Court extrait de l'émission C dans l'air.

 

 

 



01/02/2019
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