Louise Michel

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Lisez les mots de cette grande dame et ramenez-les à notre époque. C'est dans le passé et notre histoire que se trouvent les pistes pour demain.

 



 

"Notre plus grande erreur fut de n'avoir pas planté le pieu au cœur du vampire : la finance."

 


 

"Ce n'est pas une miette de pain, c'est la moisson du monde entier qu'il faut à la race humaine, sans exploiteur et sans exploité."

 


 

" J’ignore où se livrera le combat entre le vieux monde et le nouveau, mais peu importe : j’y serai. Que ce soit à Rome, à Berlin, à Moscou, je n’en sais rien, j’irai et sans doute bien d’autres aussi. Et quelque part que ce soit, l’étincelle gagnera le monde ; les foules seront debout, prêtes à secouer les vermines de leurs crinières de lions. "

 


 

"Au fond de ma révolte contre les forts, je trouve du plus loin qu’il me souvienne l’horreur des tortures infligées aux bêtes. […] On m’a souvent accusée de plus de sollicitude pour les bêtes que pour les gens : pourquoi s’attendrir sur les brutes quand les êtres raisonnables sont malheureux ? C’est que tout va ensemble, depuis l’oiseau dont on écrase la couvée jusqu’aux nids humains décimés par la guerre. La bête crève de faim dans son trou, l’homme en meurt au loin des bornes."

 


 

"Les machines, dont chacune tue des centaines de travailleurs, parce qu'elles n'ont jamais été employées que pour l'exploitation de l'homme par l'homme, seraient, étant à tous, une des sources de richesses infinies pour tous."

 


 

"Les religions se dissipent au souffle du vent et nous sommes désormais les seuls maîtres de nos destinées."

 


 

"Sans l'autorité d'un seul, il y aurait la lumière, il y aurait la vérité, il y aurait la justice. L'autorité d'un seul, c'est un crime. Ce que nous voulons, c'est l'autorité de tous."

 


 

"Je (suis) plus que jamais communeuse et prête à recommencer la lutte contre tout ce qui doit disparaître d'erreurs et d'injustice."

 


 

"Il y a aussi de vrai : que nul ne peut être loué de ce qu'il fait, puisqu'il le fait parce que cela lui plait ; il n'y a pas d'héroïsme, puisqu'on est empoigné par la grandeur de l'oeuvre à accomplir, et qu'on reste au-dessous."

 


 

"Ce n'est pas une miette de pain, c'est la moisson du monde entier qu'il faut à la race humaine tout entière, sans exploiteurs et sans exploités."

 


 

"Toi qui ne possèdes rien, tu n'as que deux routes à choisir, être dupe ou fripon, rien entre les deux, rien au-delà, pas plus qu'avant - rien que la révolte."

 


 

"La femme, cette prétendue faible de coeur, sait plus que l'homme dire : il le faut ! Elle se sent déchirer ( sic ) jusqu'aux entrailles, mais elle reste impassible. Sans haine, sans colère, sans pitié pour elle-même ni pour les autres, " il le faut ", que le coeur saigne ou non.
Ainsi furent les femmes de la Commune..."

 


 

"Le suffrage, dit universel, c’était le dernier espoir de ceux qui voulaient faire vivre encore la vieille société lépreuse, il n’a pu la sauver et la voilà, la marâtre, la parricide, étendue sur la table de dissection, si putréfiée déjà qu’il faut enterrer le cadavre, autour duquel, semblables aux chœurs antiques, gémissent ou vocifèrent toutes les douleurs qu’elle a causées.
N’y a-t-il pas assez longtemps que la finance et le pouvoir font leur noce d’or à l’avènement de chaque nouveau gouvernement ; c’est depuis toujours, tandis que lourds et mornes les jours s’entassent comme le sable sur les foules, plus exploitées, plus misérables que les bêtes d’abattoir."

 


 

"Eh bien, les bulletins de vote destinés à être emportés par le vent avec les promesses des candidats ne valent pas mieux que les sagaies contre les canons.
Pensez-vous, citoyens, que les gouvernants vous les laisseraient si vous pouviez vous en servir pour faire une révolution ?
Votre vote c’est la prière aux dieux sourds de toutes les mythologies, quelque chose comme le rugissement du bœuf flairant l’abattoir, il faudrait être bien niais pour y compter encore, de même qu’il ne faudrait pas être dégoûté pour garder des illusions sur le pouvoir, le voyant à l’œuvre il se dévoile, tant mieux.
Après nous la fin du monde ! doivent se dire les tristes sires qui barbotent ensemble des pots-de-vin plus grands que la tonne de Heideberg, - la fin de leur monde. Oui, - ce sera le commencement d’une éocène nouvelle."

 


 

"Chacun cherche sa route ; nous cherchons la nôtre et nous pensons que le jour où le règne de la liberté et de l'égalité sera arrivé, le genre humain sera heureux."

 


 

"Scélérats que nous sommes ! Nous réclamons le pain pour tous, la science pour tous ; pour tous aussi l'indépendance et la justice !"

 


 

"Je ne puis m'élever contre les candidatures de femmes, comme affirmation de l'égalité de l'homme et de la femme. Mais je dois, devant la gravité des circonstances, vous répéter que les femmes ne doivent pas séparer leur cause de celle de l'humanité, mais faire partie militante de la grande armée révolutionnaire.
Nous sommes des combattants et non des candidats."

 


 

"Les bulletins de vote destinés à être emportés par le vent avec les promesses des candidats ne valent pas mieux que les sagaies contre les canons."

 


 

"Toujours ceux qui s'attaquèrent aux dieux et aux rois furent brisés dans la lutte ; pourtant les dieux sont tombés, les rois tombent, et bientôt se vérifieront les paroles de Blanqui : "Ni Dieu ni maître !"

 


 

"La Révolution est terrible ; mais son but étant le bonheur de l'humanité, elle a des combattants audacieux, des lutteurs impitoyables, il le faut bien."

 



09/01/2018
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