La trahison de Hollande.


Pour tous ceux qui auraient la mémoire courte ce petit rappel.

« Engagement 07.4 : supprimer les stocks options et encadrement des bonus. Promesse en-dehors des 60 propositions : une loi sur l’organisation des entreprises privées contre les rémunérations abusives des patrons et pour la représentation salariale. Engagement de campagne : limiter la rémunération des dirigeants des entreprises publiques dans la limite de 1 à 20 par rapport à la plus petite rémunération de l’entreprise. Promesse en dehors des 60 propositions : une taxation de 75 % pour les revenus supérieurs à 1 million d’euros. »

De prime abord, on croit avoir rêvé, mais non ! Le candidat Hollande avait bien fait ces propositions lorsqu’il s’agissait de convaincre et de faire tomber des voix dans l’escarcelle socialiste.

Le gouvernement a reculé misérablement sur ces promesses. Au nom du « dialogue social », entendez par là la satisfaction du MEDEF et de l’AFEP (Association française des entreprises privées, qui regroupe le CAC 40), ces grandes ambitions ont été enterrées.

Ministres et sommet de l’Etat ont beau se contorsionner dans tous les sens, on a bien assisté à une capitulation. Jusqu’à Moscovici qui sombre dans le ridicule en prétendant croire à une « autorégulation exigeante » des patrons. Tenir de tels propos, c’est vraiment nous prendre pour de fieffés imbéciles. Comme s’il était possible de demander aux patrons de retrouver le sens de la mesure dans leurs rémunérations. Moscovici n’a-t-il rien retenu de la crise, n’a-t-il pas noté l’importance des pratiques aberrantes des patrons, eux qui ne cessent de demander au monde ouvrier de se réformer et qui n’ont jamais esquissé la moindre réforme les concernant ? Ne reconnaît-il pas que ce qui guide avant tous ces prétendus « auto-régulables », c’est la cupidité.

Une gauche qui choisit le camp du grand patronat et du capital en enterrant les espérances du monde ouvrier n’est plus la gauche… Social libéralisme disent-ils ? Le mot social est en trop. Le Ps ne représente plus désormais un espoir pour la classe ouvrière. Je persiste à écrire « classe ouvrière » pardonnez-moi, face à une classe dirigeante qui confisque le pouvoir et la richesse.

Les reculades  de ce pouvoir sont une trahison à l’idée de socialisme.

 

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30/05/2013
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