La crise n'est pas une fatalité


Bon ! La crise est une donnée incontournable de l’époque. La crise nous submerge, la crise, la crise, la crise…  Ils n’ont plus que ce mot à la bouche. Comme une fatalité, la peste du 21ème siècle. Seulement, ils nous mentent, ils se moquent de nous, ils utilisent cet argument pour continuer encore et toujours à nous pressurer. Car enfin : l’économie n’est pas constitutive de la marche de l’univers. C’est une construction humaine, un ensemble de règles établies par une minorité pour asservir une majorité. Etant construite par l’homme, elle peut être déconstruite par d’autres hommes. Des hommes avec une autre vision du monde, qui par exemple pourraient remplacer « profit » par « partage », « égoïsme » par solidarité. Oui, je le dis, des hommes peuvent défaire ce que d’autres ont bâti. Cessons d’accepter cette prétendue fatalité, cessons de tomber dans le piège du « il n’y a pas d’autre alternative ». Il y a des alternatives. Même si ce n’est sans doute pas l’annonce d’un monde nouveau, regardons l’exemple de l’Islande. Les dettes de ses banques étaient équivalentes à 10 fois son PIB (209 milliards de $). Les islandais ont fait le choix de laisser couler les banquiers endettés, de ne pas faire payer la dette aux générations futures. Et aujourd’hui ? La croissance économique prévue est de 2,6% cette année et probablement 2,3% l’année prochaine. En se mettant en marge d’un système qui l’étouffait, l’Islande non seulement a survécu, mais elle prospère à nouveau.

Je ne dis pas que ce modèle est transposable, je dis seulement que, à l’évidence, d’autres alternatives s’offrent qui ne nous enfermeraient pas toujours plus dans le piège de la finance internationale ?

 

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04/12/2012
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