Journée internationale des droits des femmes.


J'avais fait passer sur les réseaux ce matin 8 mars 2020 un tout petit message. Sans y croire, sans illusion. Et voila, trois jolis textes de femmes à vous proposer ce soir. Que ces dames soient remerciées, merci, merci, merci.


Il semblerait qu'aujourd'hui ce soit la journée internationale des droits des femmes...
Il semblerait que je sois Femme...
Il semblerait que j' ai des droits..

Partout dans le monde..
Je ne peux pas.. Battre le pas...
Comme je voudrais...
Partout dans le monde..
Je ne sais pas..
Si l'école est plus riche que le millet.

Partout dans le monde...
On ne me croit pas...
Je dois sans sans cesse me justifier...

Faire preuve d'un brin de condescendance..
De larmes d'obéissance...
D'une sorte de crainte d'irrévérence....
De tout un tas de maltraitances...

Il semblerait qu'en ces jours ci..
J'ai l'immense chance d'être toute en transe...
De ne pas avoir les points liés...
De ne pas être mariée de force....
De ne pas être un ventre à bébés...
De pouvoir me déplacer à pieds..

Il semblerait que je sois femme..
Comme toutes les autres qui me ressemblent...
Comme toutes celles que l'on adore..
À qui pourtant on fait du tort...

Le sexe faible... Le sexe fort...
Je ne sais pas vraiment ce que c'est...
Je sais seulement qu'il y a trésor..
Au cœur de toutes mes acolytes..

Qu'elles soient d'ici ou bien d'ailleurs...
Elles sont toutes pleines de saveurs...
Toutes colorées de leur histoire...
Toutes imprégnées de tant de mémoires...

Et si elles dégagent tant de peurs..
De haine, de mépris ou d'horreurs...

C'est parce que l'Autre sait à quel point...

Elles ont le même tableau d'honneurs...


Gali Nette

Les désirs portés en écharpes

les téguments en apothéose

nous allions de par le monde,

nous ne nous connaissions pas

mais le temps volait pour nous,

nous ne nous accordions ni trêve ni assoupissement...

L'horizon nous semblait trop lointain pour nous intéresser,

l'ici et le maintenant formaient notre credo et notre racine,

nous étions fous et si jeunes et nous ne savions pas encore

qu'un jour notre révolte se construirait de feu de béton et de chair...

 


 

 

Ce n'est qu'en rêve

que la pluie cette nuit est entrée chez moi

par la fenêtre grande ouverte,

qu'une paix profonde s'est installée

sur nos villes silencieuses,

que l'enfance m'accrochait à ses rires

pour me faire encore sourire,

qu'un nouveau-né qui te ressemblait

gazouillait dans mes bras,

que tous ceux à qui on fit un jour du mal

se trouvaient réparés, apaisés.

Ce n'est qu'en rêve...

et tout cela semblait si réel

que des larmes au réveil

baignaient encore mes joues...


Brigitte

 



09/03/2020
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