Gaz de schiste: Pascal Terrasse ou ceux qui gardent le cap.


Pascal Terrasse, député de l'Ardèche a été un des premiers opposants au gaz de schiste en France. Malgré les vents contraires actuels dans notre pays, il garde le cap, et sa force de conviction et de révolte ne semble en rien altérée. Alors que tant semblent se ranger aux injonctions des lobbys, cette fidélité à ses convictions est rassurante.

 

Voici donc ses déclarations publiées sur son site.

 

Comme vous le savez, j’ai été le premier député français à appeler l’attention du gouvernement sur les gaz de schiste en 2010. Aujourd'hui, s'il ne devait en rester qu'un seul, je serais le dernier à m'opposer. Vous connaissez mon opinion, elle est claire et sans ambiguïté à ce sujet : je dis NON aux gaz de schiste. 

 La transition énergétique, qui devra nous conduire à une véritable sobriété énergétique, ne se fera pas sans engagement fort pour l’adaptation de notre société. 

 Le programme d’investissements d’avenir, présenté cette semaine par le Premier Ministre, prévoit 2,3 Md€ en faveur de la transition énergétique, signe que le gouvernement a bien pris la mesure du problème.

 L'exploitation des hydrocarbures non-conventionnels, qui nie les engagements pris par la France en matière de réduction d'émissions de gaz à effet de serre et de lutte contre le changement climatique, n'est pas la voie à suivre.

 La question d’une exploitation « écologique » des gaz de schiste ne se pose donc pas. Le gaz de schiste « écologique » n’existe pas car la fracturation hydraulique n’est pas une technique «propre» et sans danger, comme l’a rappelé le Président de la République lors de la première conférence environnementale.

 Aussi, la remise en cause de la loi qui interdit le recours à cette technique sur notre sol, aussi bien pour l’exploitation que pour l’exploration, n’est pas à l’ordre du jour. La preuve en est d’ailleurs que le sujet a été exclu du champ de la réforme du code minier, en cours de finalisation.

 Conduire la transition écologique et énergétique, afin, notamment, de réduire la dépendance de la France aux énergies fossiles : voilà notre objectif.

 Nous savons que le bilan carbone des forages de gaz de schiste, est très négatif et que la quantité de CO2 issu du gaz extrait, mais aussi de méthane qui fuit vers l'atmosphère lors de l'extraction, est rédhibitoire.

 Je le dis et le répète, et en particulier à tous ceux qui se sont mobilisés à mes côtés contre les dangers de ces projets d’exploration : je n’accepterai pas de fracturation hydraulique en Ardèche. 

 Je reste en outre vigilant à la décision du Conseil d’Etat qui décidera ou non de transmettre au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité sur la loi du 13 juillet 2011 interdisant la fracturation hydraulique. 

 


Le site de Pascal Terrasse

 



12/07/2013
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