Hommage à mamie Yvette


Hommage à mamie Yvette

 

Yvette, la "mamie loto" condamnée, est morte à Noël. Chacun se souvient de son histoire. Condamnée à une amende incompréhensible et monstrueuse, elle avait dit "j'ai envie de mourir, ils m'ont démolie". Cette dame dont le seul crime avait été de venir en aide aux autres a donc abandonné la lutte, et elle est partie. Voici un évènement pour lequel on ne trouve pas les mots. des mots pour exprimer la tristesse, l'incompréhension et la colère. Bien difficile de lui rendre hommage, difficile de faire entendre une voix compatissante dans le tumulte de cette fin d'année. Mamie Yvette est donc partie comme partent tant de nos contemporains, en silence, seule, blessée par l'inhumanité d'un monde sans âme et sans morale. Belle victoire de la justice et du système qu'elle défend et protège. Je suis en rage! Tant de délinquants sans scrupules arpentent nos rues chaque jour, ont pignon sur rue, envahissent les médias quand ils ne font pas eux-mêmes les lois qui détruiront d'autres "mamies Yvette". 

Mamie Yvette est donc morte à Noël! Quel douloureux symbole, quel message cruel et absurde.

Reposez en paix madame.

 

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Pour compléter mon hommage ci-dessus, et afin de mettre clairement en évidence la différence de traitement entre modestes citoyens et fraudeurs patentés de l'oligarchie, ces quelques informations en provenance du Conseil Constitutionnel. Vous noterez que quand le gouvernement n'ose pas aller au bout de sa politique de collaboration avec les forces d'argent, il est brillamment secondé par les autres instances de la république.

Le conseil constitutionnel a censuré un article de la loi de finances rectificative pour 2014 qui "instituait un taux d'imposition de 75 % des plus-values immobilières des personnes ou organismes établis hors de France" dans un des États et Territoires non coopératifs (ETNC) (Bermudes, Iles Vierges britanniques, Jersey etc ...).

Il a aussi censuré un dispositif qui visait à réprimer une "personne ayant, par son aide, facilité l'évasion et la fraude fiscales".

Il a enfin rejeté l'article 80 de la loi de finances rectificative qui prévoyait "la remise d'un rapport au Parlement présentant les conséquences pour le budget de l'État d'une rupture unilatérale, à l'initiative de l'État, des contrats des six sociétés concessionnaires d'autoroutes privatisées en 2006".

Selon que vous serez..... Je vous fais un dessin?

 



31/12/2014
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